Sang-l’eau (sanglot)
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Le silence cri sa douleur
Il n’entend plus que ses pleurs
Qui résonnent aux abois
Fuyant dans les bois
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Se faufilant à travers les peupliers
Apeuré, contrenaturement lié
S’insurgeant contre sa propre destinée
Sentant son cœur guillotiné
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Un ruisseau, débordement
Le soir sournois, sabordement
Et la lune lunatique, sourdement
Il s’affale dans ce lit, lourdement
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Puis...le silence !
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©2021 RBaron (05/04)